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Méthodes expérimentales

Les méthodes expérimentales présentent les caractéristiques suivantes :

  1. Les participants à l’étude sont répartis de façon aléatoire sur un groupe d’intervention (GI) et un groupe de contrôle (GC) (GI et GC étant équivalents).
  2. Un ‘traitement’ est réalisé de façon ciblée, c’est-à-dire que le groupe d’intervention reçoit l’intervention qu’il s’agit d’étudier (p. ex. un entraînement avec un outil de e-Learning) alors que le groupe de contrôle ne reçoit pas cette intervention (ou reçoit une intervention de contrôle adaptée).
  3. La dimension cible (la caractéristique qui intéresse, p. ex. la performance d’apprentissage) est mesurée dans les deux groupes, parfois avant, mais dans tous les cas après l’intervention (mesure = O).


Le but ici est d’exclure tous les facteurs (hormis le traitement) susceptibles d’avoir une influence sur les dimensions cibles. On veut ainsi s’assurer que les différences qui se manifestent entre groupe d’intervention et groupe de contrôle, p. ex. en termes de performance d’apprentissage, sont uniquement dues au traitement. Une méthode expérimentale est p. ex. nécessaire lorsqu’il s’agit de démontrer la plus-value d’une technologie d’apprentissage par rapport à des offres d’apprentissage « traditionnelles ».

Mesure unique avec groupe de contrôle
  • GE : X --> O
    GC : (Xc) --> O
  • Exemple : On fait travailler un groupe d’apprenants (GI) sur le thème z avec un didacticiel, puis on mesure une caractéristique pertinente, p. ex. les connaissances sur le thème z. On effectue la même mesure sur un groupe de contrôle (GC) n’ayant pas appris avec le didacticiel (ou qui a reçu un ‘traitement de contrôle’ (XC), qui a donc p. ex. appris avec un autre support pédagogique).

Le traitement de contrôle doit être choisi de façon à ce que les deux traitements ne se distinguent que quant au facteur à évaluer. Lorsqu’il s’agit p. ex. de comparer apprentissage basé sur les technologies et apprentissage non basé sur les technologies, tous les autres facteurs pertinents pour l’apprentissage doivent rester constants. Cela signifie p. ex. que les deux groupes devraient avoir le même enseignant, que les contenus enseignés devraient être les mêmes, que la méthode didactique de l’offre de formation devrait être identique, etc. (cf. O. Tergan et sa présentation « Was macht Lernen erfolgreich? », où il évoque la multiplicité des composantes qui entrent en jeu lors de l’apprentissage. A télécharger (en allemand) à l’adresse: http://www.evaluationsnetz.de/index.php?cat=0&id=10005000&SID / Ergebnisse des Fachgesprächs / Vortrag Lernerfolg).

Mesure avant et après avec groupe de contrôle :
  • GE : O --> X - -> O

    GC : O --> (Xc) --> O

  • Exemple: On fait travailler un groupe (GI) d’apprenants sur un thème z avec un didacticiel, et on mesure avant et après une caractéristique pertinente, p. ex. les connaissances sur le thème z. Les mesures avant et après sont également effectuées auprès d’un groupe de contrôle (GC) n’ayant pas appris avec le didacticiel (ou qui a reçu un ‘traitement de contrôle’ (XC), qui a donc p. ex. appris avec un autre support pédagogique). Par rapport à la mesure unique, cette méthode présente l’avantage que la performance d’apprentissage peut être mesurée de façon fiable en établissant la différence entre avant et après. En outre, on peut vérifier si les deux groupes ne présentent pas déjà des différences en termes d’acquis préalables.
  • Lors de la mesure « après » dans le cas d’un test de connaissances, il ne faut évidemment pas utiliser les mêmes questions que lors de la mesure « avant », car rien que l’expérience du text lors de la première mesure peut déclencher un apprentissage. Il faudrait d’abord élaborer une série de questions de test à partir du contenu enseigné, puis répartir ces questions de façon aléatoire sur mesure avant et mesure après.
 
© 2009 ETH Zürich und Université de Fribourg (CH)
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